Difficile de ne pas (finalement) parler de GTA V, tant ce jeu est un millefeuille de pop-culture riche d’interprétations et d’expérimentations…
Le « monde ouvert » de GTA V est tellement riche qu’il permet au joueur, au-delà son gameplay principal (en gros : voler des voitures et tuer des gens), de tester les limites de son univers et donc de s’interroger sur ce qui est faisable ou non :
Le site IGN recense à ce sujet les différents détails complètement ahurissants qui ont été pensés et intégré à cet univers (comme par exemple le fait que les vêtements des personnages soient tachés de transpiration après un effort physique, que les voitures fassent un petit bruit de refroidissement lorsque le moteur et la climatisation s’arrêtent, la possibilité de pouvoir prendre un bus touristique afin de visiter les sites touristique de la région, etc.)
Le personnage incarné par le joueur peut également prendre des photos ou se prendre en photo avec son téléphone portable, ce qui donne l’opportunité de saisir des instants cocasses ou de jolis bugs, puis de les partager sur « Snapmatic » (parodie d’Instagram dans l’univers du jeu, mais véritable site communautaire IRL sur le site du Social Club de Rockstar) :
L’idée n’est pas entièrement neuve mais la facilité de partage et le léger décalage avec la réalité crée un trouble assez intéressant : l’artiste Fernando Pereira Gomes a d’ailleurs réalisé sa série «Street Photography V» dans les rues de Los Santos avec le smartphone des personnages du jeu :
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e-réalités et natures mortes | WEAREHEREATLAST says:
Jan 30, 2015
[…] de Grand Theft Auto V, pour une exposition à venir appelé “FlaNetrie”. GTA, dont nous avions déjà évoqué ici le jusqu’au-boutissisme d’une démarche de copie conforme de la réalité […]